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LA FARIO...
LA
SAUVAGEONNE DES EAUX LIBRES
Symbole
absolu des eaux pures, la Truite fario est un beau poisson aux
formes harmonieuses dessinées par dame Nature pour évoluer
dans les courants.
La fario sauvage des versants cévenols
méditerranéens est plutôt sombre, avec une
majorité de points noirs sur les flancs.
Comme tous les
autres Salmonidés, elle possède une petite nageoire
adipeuse caractéristique sur le dos, près de la
queue.
C'est un prédateur opportuniste qui se nourrit aussi
bien d'invertébrés aquatiques que de petits poissons,
dont d'ailleurs sa propre progéniture.
Un
des principaux intérêt de la pêche de la truite est sans doute le cadre somptueux dans lequel le pêcheur peut évoluer : paysages granitiques de vallées cévenoles
ou dédales de gorges calcaires plantées de chênes
verts.
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Traquer la Truite fario dans les eaux gardoises est une
véritable invitation au rêve.
Rien de tel, pour se
ressourcer, que de suivre le fil de l'eau qui chante, de sauter
de rochers en rochers et de se fondre dans la nature pour surprendre
le gobage furtif d'une belle "zébrée"...
Les
techniques classiques peuvent être utilisées avec
succès, suivant les endroits et le niveau des eaux. Le toc et le vairon manié sont les techniques les plus pratiquées.
Mais on peut tout à fait réussir au lancer léger ou ultra léger ou encore à la mouche artificielle :Le pêcheur a le choix des "armes" ! Toutes nos
rivières de première catégorie, dont certaines
de réputation nationale, hébergent d'intéressantes
populations de Truites.
La Dourbie, l'Hérault, l'Arre,
la Vis, le haut Vidourle, les gardons cévenols, la haute
Cèze, la Tave et tous leurs ruisseaux affluents sont autant
de parcours diversifiés où chaque pêcheur
puisera, dans sa quête d'absolu, de nouvelles émotions.
On trouve également de belles fario dans les lacs de Sénéchas,
des Pises, et de Sainte Cécile d'Andorge. Certaines zones
intermédiaires entre la 1ère et la 2ème catégorie
piscicole comme l'Hérault, le gardon d'Anduze ou encore
les Gorges de la Cèze et du Gardon hébergent des
poissons de plusieurs kilos. |
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LE SANDRE PRINCE DE CAMARGUE
Venu de l'Europe de l'Est, ce poisson très renommé auprès des pêcheurs de carnassiers, que ce soit pour sa pêche passionnante ou pour la qualité de sa chair, a initialement été introduit dans le Gard.
C'est le pisciculteur roumain Corchus, installé en Camargue à Sylveréal, près du petit Rhône, qui a été à l'origine de son acclimatation dans les années 60 et de son développement dans les eaux françaises.
Peu
de pêcheurs savent que le Gard fut la "terre d'adoption"
du sandre qui a révolutionné la pêche
des carnassiers en France. Les Sandres se tiennent volontiers sur le fond, à proximité des ruptures de pente et des zones encombrées (arbres morts, souches, éboulis rocheux, etc.).
Pour les capturer, il faut savoir être discret et perspicace. La pêche au vif est la plus utilisée, mais on obtient aussi de très
bons résultats au poisson mort ou au ver maniés et aux leurres en plastique souple.
Les appâts utilisés
ne doivent pas être trop gros : l'oesophage étroit
du sandre ne lui permet pas d'avaler des proies volumineuses.
Le Rhône, le petit Rhône, le Gardon, la basse Cèze,
le canal du Rhône à Sète, le canal du bas-Rhône
Languedoc, le Vidourle ou encore le lac de la Rouvière
sont les secteurs les plus réputés pour sa pêche.
Dans les eaux gardoises riches et tempérées, où
la croissance des poissons est rapide, des spécimens de
plus de 10 kg ont déjà été capturés.
Nous ne pouvons que vous souhaiter qu'il vous arrive la même
aventure!
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LE BLACK BASS... JOYAU DU GARD
Originaire
d'Amérique du Nord, le Black bass a été introduit
dans les eaux gardoises dès le début du XXème
siècle où il s'est développé avec
succès.
Les eaux chaudes et productives des lacs et rivières
de plaine de notre département sont en effet favorables
à cette espèce qui trouve, au milieu des herbiers
aquatiques, des nénuphars et des arbres morts tombés
dans l'eau,
un milieu idéal pour sa croissance.
Les
Indiens Algonquins l'appelaient "At-chi-gane", c'est
à dire "celui qui se débat".
Il est vrai
qu'au bout d'une ligne le Black bass est un formidable adversaire
qui se bagarre avec ruse, ponctuant ses rushes puissants de sauts
acrobatiques spectaculaires pendant lesquels il agite frénétiquement
sa gueule pour se débarrasser du leurre Sa capture constitue
toujours une belle émotion pour le pêcheur sportif.
Les
techniques de pêche utilisant des leurres artificiels sont les plus adaptées.
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Que ce soit au lancer léger ou au fouet, avec l'incroyable gamme de leurres existants, les possibilités
sont très diversifiées. L'humeur du Black bass est
toutefois assez versatile et des pêches mémorables
peuvent alterner avec des bredouilles retentissantes.
A la belle
saison, on peut le rechercher en surface et bénéficier
du spectacle fabuleux de ses attaques rageuses, tandis que par
eau plus fraîche on le trouve davantage à proximité
du fond.
Il ne faut pas hésiter à prospecter les
obstacles les plus denses pour le débusquer.
Les hameçons
et les dispositifs anti-herbes, de même que l'utilisation
de lunettes polarisantes permettant de mieux voir sous l'eau.
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LE SILURE.... GEANT DU RHÔNE
Autochtone
au bassin du Danube, le Silure aurait été introduit
au milieu des années soixante dans la Seille, à
partir de laquelle l'espèce aurait colonisée le
Rhône.
Dans ce grand fleuve, où il prospère
de façon remarquable, le Silure a trouvé un milieu
adapté à son développement
C'est le plus
gros poisson de nos eaux douces.
Il
se caractérise par un corps allongé à peau
nue, large et trapue dans sa partie antérieure. La coloration
générale du corps est vert-bronze, avec un dos sombre
et le ventre clair.
La tête est forte, aplatie, et porte
6 barbillons qui jouent le rôle de capteurs.
Les petits
silures ne doivent pas être confondus avec des poissons-chats qui eux, portent 8 barbillons.
Une particularité
de ce grand poisson est qu'il possède des yeux minuscules,
signe d'une vie orientée plutôt vers la pénombre
(profondeur, ombrage, activité nocturne). Grâce aux
cellules sensorielles de sa ligne latérale, à son
système d'audition perfectionné et à son
odorat très fin, le Silure est capable de détecter
très précisément les mouvements et la composition
des proies qui entrent dans son champ d'action.
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Ce
carnassier a un régime alimentaire à tendance omnivore
et opportuniste : il se nourrit tout aussi bien d'écrevisses,
de moules d'eau douce, de vers, de débris végétaux
et bien sûr de poissons.
Sa r éputation de destructeur
a largement été surfaite.
Le silure est en réalité
un régulateur des grands poissons blancs (brèmes, tanches, carpeaux, carassins, etc.) ou encore de mulets remontant
assez loin l'embouchure du fleuve, et qui n'ont d'autres prédateurs.Des prises exceptionnelles de près de 100 kg pour 3 mètres
de long, constituant les records de France, ont été
réalisées dans les eaux gardoises du Rhône
et du Petit Rhône, où existent des fosses profondes
qui constituent son habitat de prédilection.
L'utilisation
d'une embarcation avec moteur permet d'aborder les postes et de
mener les combats avec les poissons ferrés dans les meilleures
conditions.
On le trouve également dans le canal du Rhône
à Sète et, de façon plus anecdotique, dans
le bas Gardon.
Pour
pêcher ce géant, le matériel doit être
adapté : cannes puissantes et moulinets type mer garnis
d'une ligne résistant à au moins 20 kg. Selon la
saison, les postes et l'activité des poissons, les appâts
naturels (vers, vifs, poissons morts maniés, etc.) et les
leurres (gros poissons nageurs, grands leurres souples et cuillers
ondulantes lourdes) se révèlent tour à tour
efficaces.
Depuis quelques années, les silures semblent
toutefois devenir de plus en plus méfiants : le pêcheur
doit donc innover dans l'approche et les techniques de pêche
de ce fantastique poisson s'il veut vivre le combat extraordinaire
qu'est capable de livrer ce grand combattant, justifiant à
lui seul un séjour pêche dans notre beau département
ensoleillé.
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Daniel LAURENT - Recorman de France du silure en juillet 2000 (2.26 m et un poids estimé entre 85 et 95 kilos). |
LA CARPE PUISSANTE ET RUSEE
On
devrait plutôt parler des carpes puisqu'il existe 3 principales
variétés : la forme sauvage de rivière (carpe
commune) est allongée et massive, entièrement recouverte
de grandes écailles, alors que les formes d'élevages,
sélectionnées en pisciculture pour obtenir des filets
larges et avec peu d'écailles, sont plus trapues et possèdent
seulement quelques écailles à la base des nageoires
(Carpe cuir) ou sur une rangée le long des flancs et sur
le dos (Carpe miroir).
La tête est relativement grosse et
la bouche porte quatre barbillons qui constituent des récepteurs
est jaunâtre.
La
Carpe a régime alimentaire de type omnivore, ou même d'alevins.
Tout en muscles,
sa puissance exceptionnelle la classe parmi les poissons les plus
combatifs des eaux douces.
C'est aussi sans doute l'un des plus
intelligents tant sa méfiance légendaire lui fait
déjouer - mais pas toujours ! - les pièges les plus
habiles des pêcheurs. Depuis
maintenant une vingtaine d'années, la pêche de la
carpe a considérablement évolué et a connu
un essor remarquable depuis la vulgarisation des méthodes
anglaises.
Les techniques de pêche sont devenues perfectionnées
et très efficaces, en particulier par l'utilisation de
la bouillette, qui permet la fabrication d'appâts "sur
mesure", et de matériel adapté aux pêches
lointaines ou dans les endroits encombrés, en employant
des montages sophistiqués.
La très grande majorité
des carpistes ont appris à respecter leurs captures qui,
après la photo souvenir, regagnent leur élément
en parfaite condition, avec la chance de la reprendre plus tard,
encore plus grosse.
L'intérêt majeur de cette pêche
reste en effet les moments fantastiques que vit le pêcheur
aux prises avec un gros poissons, le combat pouvant parfois durer
une heure.
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- La contemplation attentive de la nature environnante,
les sessions de plusieurs jours (et nuits dans les secteurs autorisés)
au bord de l'eau, la convivialité entre carpistes comme
l'image moderne et sportive qu'elle véhicule ne font que
renforcer l'intérêt pour la pêche de la Carpe.Les
amateurs d'émotions fortes seront récompensés
en pêchant dans les eaux gardoises. Nombreux sont en effet
les rivières, canaux et plans d'eau où les Carpes
abondent,avec la présence de très beaux poissons.
La Cèze est intéressante à proximité
de sa confluence avec le Rhône. Le Rhône et le petit Rhône sont déjà
bien connus des carpistes pour la quantité et la combativité
des "communes" qui y prospèrent. Les canaux de
Camargue abritent eux aussi de nombreuses Carpes avec quelques
très jolis spécimens dépassant les 15 kg.
Le Vidourle, moins connu, héberge lui aussi de fort belles
pièces.
Quant aux lacs, celui de la Rouvière attire
de nombreux carpistes et dans le plan d'eau des Camboux on a récupéré,
lors de la vidange de 1992, une Carpe miroir estimée à
30 kg.
C'est sûr : le carpiste peut s'attendre, en pêchant
dans le Gard, à des surprises ... de tailles ! Le Gardon, surtout dans
sa basse vallée, est réputé dans l'Europe
entière et nombreux sont ceux qui n'hésitent pas
à faire le voyage pour venir y séduire les grosses
carpes de plus de 25 kg qui s'y sont déjà fait prendre. |
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LE GARD "PARADISIO"
Les records de France du silure se suivent depuis 2001 et le black bass colonise le Vidourle. Pêchez la truite le matin, la dorade à l'après-midi, le gardon et les poissons blancs toute la journée,
la carpe toute la nuit en...
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LES POISSONS DE SPORTS
Descriptions des plus beaux spécimens et des meilleurs parcours de pêche dans le département du Gard.
Des sites incontournables, des techniques éprouvées... et les conseils de Daniel Laurent, guide de pêche...
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LA BAMBOUSERAIE D'ANDUZE
La bambouseraie en Cévennes est un jardin exotique situé à Générargues dans le Gard. Unique en Europe par ses dimensions, la bambouseraie en Cévennes se situe dans un domaine d'une superficie de 34 hectares à 11 km au sud-ouest d’Alès et à 2 km au nord d’Anduze.
Elle accueille de très nombreuses variétés de bambous mais aussi d’arbres remarquables par leur taille et leur longévité exceptionnelle.
Une bonne idée de ballade en famille à l'ombre des bambous !
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LES ARENES DE NÎMES
Les arènes de Nîmes sont un amphithéâtre romain construit vers la fin du Ier siècle La construction de l'édifice débute vers 90 après J-C, voire un peu plus tard en raison de son niveau de perfectionnement architectural
Les Arènes de Nîmes illustrent parfaitement le degré de perfectionnement atteint par les ingénieurs romains pour la conception de ce type d'édifice très complexe. De forme ovale, il mesure 133 mètres de long et 101 de large avec une piste de 68 sur 38 mètres. Mesurant 21 mètres de haut, sa façade extérieure est à deux étages de 60 arcades superposées et d’un attique.
A voir !
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LA GROTTE DE LA SALAMANDRE
La grotte de la Salamandre est une cavité naturelle située dans le département du Gard. À l'origine, il s'agit d'un aven connu des bûcherons et chasseurs, bien avant d'être exploré pour la première fois en 1965
Elle s’ouvre au milieu de la garrigue sauvage, à mi-chemin entre le Pont du Gard et la Caverne du Pont d’Arc.
A proximité immédiate, les plages des Gorges de la Cèze sont des lieux de baignade enchanteurs.
L’entrée naturelle, l’Aven de la Salamandre, était connue depuis très longtemps des bûcherons mais n’avait jamais été portée à l’attention des spéléologues jusqu’en 1965...
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